Aujourd’hui, on blablate sur les responsabilités sociales des entreprises, mais ce n’est que du bla-bla.
La seule chose qui est intouchable, c’est le dividende, les compressions de personnels et pressurer les fournisseurs (cost-killing), sont à l’oeuvre.
Bien sûr, la question de savoir qui achètera les voitures, n’est pas évoquée. C’est toujours pour des marchés "ailleurs". Avec les dernières négociations de l’OMC, c’est l’extraversion totale.
Surtout, interdit de produire sur place, interdit de distribuer des salaires.
Reste à savoir la question marrante. Une fois qu’auront sauté les déficits extérieurs espagnols, US et britannique, soit à vue de nez 90 % de ceux-ci, bien entendu, tous entretenus à grands coups de prêts jamais remboursés, qui jouera le rôle du consommateur ?
Le PDG surdoué de Renault, lui fait dans le classique.
Le petit c’était devenu déshonorant. Il faut du gros, du 4 X 4, de la marge.
En industrie, justement, on sait que la grosse marge, elle arrive souvent d’on ne sait où.
La plupart de l’activité n’en produit pas, et quelques productions, souvent marginales, en font une énorme.
Vouloir être bénéficiaire sur toutes les lignes, à 15 % l’an chacune, c’est idiot.
Et c’est impossible.
En attendant, la concurrence, elle, se développe toujours sur le créneau délaissé, méprisé, celui abandonné par les entreprises établies.
D’ailleurs, la plupart des créateurs d’entreprises géniaux étaient des marginaux.
Louis Renault travaillait dans son atelier, au fond du jardin, il faisait le désespoir de ses parents, c’était, ce que nous appellerions un marginal.
Bill Gates, aussi était un marginal.
On peut aujourd’hui constater deux choses : le génie des uns, et le conformisme bêlant des autres.
Jeudi 7août 2008
