Étiquette : aussi décrit dans un article article de Doug Noland contreinfo

  • La problèmatique économique.

    La problèmatique économique.

    Images Un article de Doug Noland, traduit sur contreinfo, permet de saisir mieux l’architecture du monde.
    L’économie dite "de service" est une économie de bulle, un vaste pipotron.
    Rien n’existe sans l’industrie, et on peut aller plus loin, rien n’existe sans agriculture.
    Beaucoup de services, d’ailleurs à haute valeur ajoutées, dépendent d’un pétrole bon marché.
    Les économies d’un certain nombre de pays sont appelés, au cours des deux prochaines années, à s’évanouir comme un mirage.
    Les déficits extérieurs, indiquent le niveau réel des performances économiques de certains pays : Espagne, Grande Bretagne, USA et dans une moindre mesure, France.

    L’évanouissement de la bulle de crédit, pulvérise simplement des secteurs d’activités, complètement inutiles.
    Un article de l’Hebdomadaire "Marianne" dresse un tableau assez fidèle : "la très grande peur de l’américain moyen : s’appauvrir".
    En 1970, il fallait pour un couple, un salaire pour vivre. Les dépenses contraintes constituaient la moitié des dépenses, les dépenses discrétionnaires, l’autre moitié.
    Aujourd’hui, avec deux salaires, les 2/3 passent dans les dépenses contraintes, le 1/3 dans les dépenses discrétionnaires.
    Le sénateur Sanders, seul "socialiste" au congrès a dressé un tableau apocalyptique de la disparition de la classe moyenne. Ce tableau, désormais, inquiète, même les millionnaires du congrès.
    Ce tableau, est aussi décrit  dans un article de R. Bonnaterre dans ce blog: "Etats-unis : la consommation en produits pétroliers en net recul sur les 4 premiers mois de l’année".
    Il s’agit de la pire manière de réduire la consommation, c’est de ne plus consommer par pauvreté, et non par diffusion du progrès technique.
    Le recul de la consommation, est, en effet, bien trop violent pour être le résultat d’une amélioration et du renouvellement des parcs automobiles, de machines, d’équipements ménagers ou autres, même si cela se fait.
    Mais  il n’y a pas d’outil industriel capable de répondre à la demande en matière de produits sobres.
    C’est particulièrement visible dans l’automobile, mais cela touche tous les secteurs. 
    Ce recul est imputable d’abord à des économies sur les dépenses contraintes et au commencement de disparition de secteurs superflus (transports aériens).