La Banque Mondiale ne manque pas d’air. Elle qui avait forgé avec le FMI, le "consensus de Washington", préconisant le libéralisme à tout crin, les dettes à rembourser coûte que coûte et le marché purificateur, continue son tête-à-queue à 180°, préconise désormais les prêts à l’agriculture, l’autosuffisance alimentaire, les (relativement) grands travaux locaux, "développement durable et partagé".
Décidément, la Banque Mondiale doit être un lieu saint, où on entre, tel R Zoellick néo-cons bon teint (et avant lui, P. Wolfowitz), et dont on ressort marxiste léniniste convaincu.
" Pour ces familles, la nourriture représente de 50 % à 75 % de leur consommation, et aucune marge n’existe pour garantir leur survie. "
J’espère que la perception de la réalité n’aura pas été trop dur pour R. Zoellick.
Bon, on s’aperçoit que la "Perestroïka" et la "Glasnost" deviennent une nécessité pour les néo-cons.
Encore un effort, il faut que toute la planète en profite et que les "néo-lib" soient mis aux poubelles de l’histoire.
Il m’est avis qu’il va y avoir des crises de nerf au gouvernement français.
