Le Brésil a atteint son indépendance énergétique au niveau transport grâce d’une part à une production pétroliére en plein essor, et d’autre part grâce aux biocarburants.
Sur une superficie de 8 500 000 km2, la population n’atteint que 188 000 000 d’habitant, ce qui est relativement modeste.
Le Brésil produit environ 50 % des biocarburants consommés sur la planète, contre 40 % aux Usa et 10 % ailleurs.
Il existe 3 manière de produire du biocarburant :
– à partir de l’huile (colza par exemple),
– à partir du gaz obtenu par fermentation (boues d’épurations),
– le bioéthanol est obtenu à partir de plantes fermentées (canne à sucre).
Mais il n’échappera à personne que ce qui est possible au Brésil, avec une population modeste par rapport à sa superficie, et avec un parc automobile modeste, avec des véhicules modérémment consommateur aussi n’est guère exportable.
Contre exemple, les Usa deuxième producteur, les biocarburants n’occupent qu’une part relativement modeste de la consommation.
Là, par contre, même si on peut augmenter les surfaces cultivées destinées à la fabrication des biocarburants, l’importance du parc, son peu de sobriété, ne permettront jamais l’autosuffisance, ni même de prendre une part réellement significative de la consommation de carburants.
Là aussi, seul le changement de standard, peut apporter un mieux.
Alors que les véhicules européens consomment en moyenne 6.5 litres au 100, les véhicules nord-américains en sont encore à 9.5 litres. Un gros effort reste à faire. Mais en Europe aussi.
