Quand un endroit est mûr pour craquer, ça craque, quelque fut le motif.
Les incohérences d’une société font qu’un incident, à priori mineur, se transforme en gouffre entre la société et ceux qui la dirige.
"Plusieurs bâtiments administratifs et des voitures ont été incendiés dans le sud-ouest de la Chine en signe de protestation contre la conduite d’une enquête sur la mort d’une adolescente "…
La Chine, présenté comme le pays de l’avenir prend tout les traits d’une société en voie d’explosion.
Le vent a desséché la prairie et ce vent porte le nom d’inégalités sociales, de flambée alimentaire, de flambée énergétique, de corruption généralisée et de perte de confiance dans les autorités.
Ces incidents, pudiquement appelés "incidents de masse", où les autorités locales sont littéralement pulvérisées par des marées humaines, sont extrêmement nombreuses.
Aux dernières nouvelles, jamais sur les médias officiels, sauf quand ils sont politiquement corrects comme le Tibet, peuvent être estimés à la cadence de trois par jour (1 pour 8 heures), encore que la manière de les voir ait beaucoup changées.
En effet, on règle souvent, "en famille", localement, les "petits incidents".
A savoir les mouvements qui n’ont concernés "que" quelques centaines de personnes, les galéjades, genre algarades…
Image : ça tombe bien, la Chine était grosse productrice de pavés. Avec la flambée des coûts de transport, elle ne savait qu’en faire…
