"Les derniers chiffres de croissance du PIB (à un taux annuel) au quatrième trimestre 2008 dans le monde sont encore pires que ceux de la première estimation pour les États-Unis (-3,8%), avec : -6,0% pour la zone euro ; -8% pour l’Allemagne, -12% pour Japon, 16% pour Singapour, -20% pour la Corée."
Ces paroles sont de Roubini. On assiste à une chute libre.
DSK s’attend à une croissance zéro, et ce sera en dessous de ce chiffre, dès que le mythe de la croissance chinoise se sera aussi effondré.
Avec de tels taux ailleurs, aucun pays émergents ne peut s’en sortir séparément. C’est officiel pour le Russie, le Brésil et l’Inde.
En réalité, pour que les taux annoncés officiellement soient tenus, il aurait fallu que les économies commencent à rebondir dès le premier trimestre 2009.
On s’aperçoit qu’il n’en est rien, au contraire, la crise s’est aggravée.
Les chiffres du chômage, largement truqués, les statistiques économiques, qui n’indiquent plus rien, elles aussi, masquent, un temps, la crise, surtout aux gouvernants.
L’Europe Orientale, entrainant avec elle l’Europe occidentale, est au bord de l’effondrement pur et simple. Le PIB ukrainien a reculé en 2008 de 20 %, les devises s’effondrent et il est clair que certains pays n’auraient jamais du rentrer dans l’union européenne, qu’ils n’en avaient pas les capacités et qu’on les a fait rentrer pour des raisons politiques et non économiques.
Photo : instrument indispensable pour affronter les crises.
Samedi 21 Février 2009