EDF, ou plutôt les banques qui ont en charge la syndication de l’emprunt de 11 milliards de £ destiné à l’achat de British Energy, on du mal à refourguer les lots. Il faut dire que les 7 banques en question, sont du "beau linge" : BNP Paribas, Société Générale, Calyon, HSBC, Royal Bank of Scotland, Barclays Capital et le japonais Mitsubishi UFJ, après cette opération, ils pourront s’attaquer au remake du "bal des morts vivants".
En effet, ce n’est plus un pool bancaire, c’est un club de bras cassés.
Quand au bien fondé de la continuation de l’opération, il tient à l’aveuglement d’un PDG qui ne veut pas avouer s’être monstrueusement trompé, et qui protège, simplement sa situation personnelle.
On se demande d’ailleurs, pourquoi monter jusqu’à 65 % du capital ? Quand 50 % plus une voix suffisent ?
Redécouvre t’on les vertus de la saignée, absolument nécessaire pour guérir EDF de son embonpoint ?
La tâche des salariés et des consommateurs sera beaucoup plus simple : ils n’auront qu’à se serrer la ceinture un peu plus pour financer cette opération pharaonique et Délirante.
Le gouvernement britannique, d’ailleurs, n’est pas en reste. Ayant nationalisé un certain nombre de banques, il devra les financer, notamment pour qu’elles fassent les prêts destinés à lui payer ses actions.
Mardi 4 novembre 2008
