La transparence et l’analyse règnent dans certains pays, mais pas trop en France, où la politique est bien entend, géniale, et "la seule possible".
Au Québec, on pose la question des infrastructures qui, dans la consommation énergétique a une lourde incidence.
Pour les 4281 ponts du Québec, le bilan est sans appel. Bien que l’infrastructure routière soit prioritaire, plus de la moitié sont en mauvais état.
Ce qui est en cause depuis 1993, est leur transfert aux autorités locales :
"On n’aurait pas dû leur transférer ces structures, tant au niveau financier qu’au niveau technique".
La reprise des ponts par l’état, appelons la, renationalisation, a été la première des mesures préconisée après l’effondrement du viaduc de la concorde en 2006, effondrement qui avait fait 6 morts et 5 blessés.
Pour la ministre des transports, Julie Boulet, le piètre état des ponts est connu depuis longtemps, mais rien n’a été fait pour y remédier jusqu’au drame.
L’effort de reconstruction, considérable ne remettra que 70 % des infrastructures en l’état en 2010.
Le budget, uniquement pour les ponts se monte à 100 millions de dollars canadiens, et 2600 millions pour les routes en général.
En 2005-2006, le budget des ponts se montait à … 2 millions…
On le voit, les "succès" des entreprises de privatisations ne sont du qu’à un non-investissement. Bien entendu, à ce moment-là, le mythique "investisseur" fait totalement défaut, et ne reste que le contribuable.
L’investisseur n’ayant retiré de l’argent de son "investissement" que parce qu’il a comprimé les frais d’entretiens.
Cette problématique est connue en France depuis la première république et le second empire.
Quand on confie une chose aux autorités locales, il n’y a aucune chance qu’elle soit correctement faite.
