Pour Jean Ziegler, le "bio" carburant est un crime contre l’humanité.
"Jean Ziegler a averti que le monde se dirigeait "vers une très longue période d’émeutes" et de conflits liés à la hausse des prix et à la pénurie des denrées alimentaires. ".
Le premier producteur à utiliser les céréales pour fabriquer ses carburants, les zétazunis, détruisent ainsi 138 millions de tonnes de maïs.
Le FMI, quand à lui doit :
"cesser de soutenir exclusivement des projets visant la réduction des dettes ".
Quand aux 100 millions de personnes devenues pauvres, le chiffre est largement tronqué :
"on précipite 2 milliards de personnes sous le seuil de pauvreté ".
Quand à la responsabilité, elle est clairement établie :
"Les plans d’ajustement structurels du FMI imposent toujours des plantations d’exportation qui doivent servir à produire des devises ".
Avec, bien entendu le sacrifice de la sécurité alimentaire et de l’autosuffisance.
On imagine les ravages quand tous les pays exportateurs privilégient leur propre population -ce qui est normal-.
On a un processus révolutionnaire désormais clairement engagé, comme il y a eu mondialisation, il est mondial et a son coupable :
" Cette semaine, les grandes banques … ont admis la conclusion avancée par le reste du monde : elles se sont fourvoyées, elles sont à l’origine de la crise du crédit, et tout le monde souffre de leurs erreurs. Le fait d’admettre tout ceci ne pourra pas cependant prévenir un retour de flamme. Les banquiers ont réalisé, mais trop tard, les dangers que représentent cette vision caricaturale du banquier que la plupart des gens ont maintenant en tête ". Incompétent, cupide, les brillants sujets paraissent désormais à la limite de la débilité mentale profonde.
"le mécontentement engendré par la hausse des prix du pétrole et de la nourriture, l’augmentation des inégalités de revenus, tout cela contribue à une incertitude vis-à-vis du capitalisme ".
Le capitalisme n’avait besoin de personne pour se mettre à mort.
La confiance est cassée. Sa crédibilité fait rire tout le monde.
Quand aux capacités mentales de quelques uns, on peut vraiment se poser des questions :
" Traitons la crise financière et on fera disparaître une partie de la pression qui s’exerce ".
