Les PAC (pompes à chaleur) aérothermes, conduisent la France électrique à la catastrophe.
Pourquoi ?
Parce que ce sont, finalement, des chauffages électriques, beaucoup plus performants que les chauffages électriques à effet-joule.
En effet, les chauffages électriques classiques consomment plus quand il fait froid, mais sont énormément gourmand tout le temps. Il y a donc une stabilité de consommation assez grande, une inélasticité certaine.
Les PAC, elles, consomment peu d’électricité, avec un COP (coefficient de performance) de plus de 4 (une calorie consommée, 4 produites), en période "normale", c’est à dire, pas trop froide.
Mais, en période de plongée, qu’avaient prévus les installateurs ?
Soit un basculement sur une résistance électrique, soit une relève par une chaudière classique.
La mise en route d’une résistance électrique, le principe du chauffe-eau, était conseillé par les installateurs. Au maximum, une semaine par an. Ce n’est pas grand chose en cout.
Mais suffisant pour mettre EDF dans la panade.
Dans une plongée des températures, la consommation de ces engins, multiplie par 4.
Et comme ces produits étaient très en vogue cette année, on peut imaginer le coup de bélier sur l’architecture du système électrique.
La gabégie du chauffage électrique, dans son ensemble, apparait, et la gabégie, le caractère anti-économique complet du nucléaire.
EDF est, en effet, victime de son succès. Et avec peu de chance de pouvoir redresser la barre.
Bien entendu, les PAC géothermiques se rient bruyamment, des vagues de froid. Mais, plus couteuses, elles sont plus rares.
vendredi 9 janvier 2009