Il est de retour. Sorti de son cercueil, réveillé par une météorite, qui le remet au ministére de l’écologie, du développement et de l’aménagement durable.
Son action sera, bien entendu caractérisé par le doigté, l’intelligence et l’honnêteté.
Ces trois qualités seront nouvelles pour lui. En effet on se souvient du premier ministre cassant, incompétent et pour finir du condamné (avec sursis), mais condamné quand même de droit commun.
Le développement durable avait il besoin d’un pareil cheval de retour ? Certainement pas. Méconnaissance totale des problèmes, une expérience professionnelle inexistante : même un comptable débutant ne valoriserait pas une entreprise à 1 franc…
Le fond du problème, il sera incapable de l’appréhender, par méconnaissance, et technique, et des mécanismes économiques élèmentaires.
En effet, que fera t’il de mieux que le crédit d’impôt ? Sait-il seulement que ce genre de subventions nécessite des gardes-fou, appelé économie dirigée ? En effet, quand on donne une subvention, il serait bon de donner des taquets : prix des matériels utilisés, prix de la pose, etc… Sinon, on enrichira une catégorie d’entrepreneur, les transformant en fonctionnaires, au grand dommage des finances publiques, avec un effet réduit sur les objectifs visés. Ministre du budget en 1986, il est aussi responsable des orientations de l’époque et des choix énergétiques désastreux qui ont mené la consommation française de moins de 200 millions de Tep à 280, il devra faire l’inverse ? Quelle cohérence ! Aprés avoir été l’homme du laisser-faire énergétique, revirement à 180, chargé de faire le contraire, par simple goût du pouvoir ?
Aménagement durable ? Que met on dedans ? Une centrale nucléaire est on ne peut plus durable : on ne sait pas s’en débarrasser.
A Rome, pour l’élection des papes, on disait souvent qu’il était nécessaire de nommer un individu avec une expérience de la vie grande et une vertu moyenne. Son expérience de la vie est nulle : haut fonctionnaire, il n’a jamais travaillé, toujours connu la sécurité absolue, quand à sa vertu… Il est donc condamné à l’exploit : nous surprendre…
