Des rats, originaire de république Tchéque, ont contaminé leurs propriétaires.
Elles leur ont refilé le cowpox, plus connu pour être le "vaccin originel".
En effet, ce sont des fermiers qui, en le signalant à Jenner, firent découvrir la Vaccine.
Contaminés par leurs vaches, ils avaient la particularité de ne pas contracter la variole humaine, à une époque où on disait que 95 % de la population était touchée et où une personne sur neuf en mourrait.
Pour dire vrai, les 5 % restants étant les personnes résistantes naturellement, et celles vaccinées tout aussi naturellement par le cowpox, endémique en Europe de l’Ouest.
Cette épidémie dont on ne connait pas l’ampleur, devait certainement contrarier plus que cela l’épidémie de Variole.
En effet, la proximité des populations rurales avec leurs vaches était importante, et celle-ci, quasiment à l’époque, des animaux domestiques.
Celle-ci, dans de petites maisons, avaient la particularité d’en assurer le chauffage par leur présence (le problème d’odeur étant mis à part).
La partie habitation étant séparée de l’étable, souvent par une mauvaise porte, qu’on laissait ouverte l’hiver.
Comme il y a toujours un bon et un mauvais côté, la vache protégeait de la Variole, mais d’un autre côté, propageait la tuberculose.
On aura donc quasiment un tableau complet du 18°siècle. En enlevant la mortalité causé par tuberculose et Variole, on enlève 40 % de la mortalité de l’époque.
Bien entendu, les moeurs ont changés. Plutôt que d’être ravis d’acquérir une immunité, les "victimes" de cette contamination, ont plutôt tendance à porter plainte aujourd’hui, pour le préjudice esthétique plus particulièrement.
Reste que lorsque l’on achète un animal, on l’achète avec tout ce qui fait un être vivant : microbes et virus compris.
Mardi 17 Février 2009
