Est de la Chine.
Plus d’espoir de retrouver les 180 mineurs chinois disparus dans l’est du pays. L’inondation de 2 houillères dans l’est est responsable de cette catastrophe.
C’est la plus lourde officiellement depuis les 171 mineurs tués par un coup de grisou en novembre 2005.
Le moloch de la houille dévore les mineurs. La multiplication des incidents indique des conditions de sécurité qui se dégradent devant la soif énergétique de nos sociétés.
Métier du passé, il y a 20 ans, le mineur de houille retrouve un statut envie aux USA, et ne l’a jamais perdu en Chine.
Reste à savoir le nombre de tués qu’occasionne les 2 milliards de tonnes extraites chaque années. Difficile à dire, car à côté des grandes catastrophes officielles qui concerne des mines officielles et donc un beaucoup plus sure que la moyenne, il existe un sous prolétariat de mineurs, employés dans des mines clandestines, où le carnage est quotidien.
Comme il reste plus profitable aux exploitants de payer les familles des morts, pour lesquelles les indemnités restent marginales, comparativement aux travaux de sécurisations, le cout en vies humaines, impossible à apprécier, fait courir des bilans fous : sous le manteau, on évoque de 300 000 à 500 000 morts chaque année… La vie d’un mineur chinois est courte. 40 ans. Pas même le temps d’attendre que la mine tue par maladie.
