… et la cote de popularité de nos gouvernants diminuera.
Bien entendu, gaz de France ne demande pas 2 ou 3 % d’augmentation, mais 10 pour les professionnels et on parle de 6 pour les particuliers.
Le mouvement de paupérisation de la société française se poursuit donc, au bénéfice de GDF, de son cours boursier, et de l’intérêt personnel de ses dirigeants, bien dotés en diverses douceurs financières.
Il va de soi que le principe de la hausse est déjà acquis, après avis d’un comité théodule "béni-oui-oui", et que le cours de l’action a augmenté de 3 % à 39.5 euros.
Bien entendu, le fruit de cette augmentation ne servira à rien d’autres qu’à augmenter des dividendes déjà coquets (pour les investissements, vous pourrez repasser).
Le seul point positif de cette mesure sera de rendre les énergies renouvelables encore plus attrayantes.
950 millions d’euros supplémentaires pour une firme qui faisait déjà des bénéfices historiques à 2.3 milliards d’euros l’année dernière n’est en rien un manque à gagner, mais était simplement une modération de son appétit.
