La crise qui affecte les marchés financiers fait chuter le baril. Pourtant, les nouvelles d’outre-Atlantique ne sont pas franchements bonnes.
Contraction encore marquée des stocks, même si on semble avoir passé la "driving season", la crise énergétique donc se poursuit à son rythme lent et implacable, mais risque d’être reléguée provisoirement au second plan.
C’est l’ effondrement des marchés financiers qui occupent les esprits, pour l’instant.
Et pour le pétrole cela se traduit par une fuite des spéculateurs qui ramassent, là aussi tout le cash disponible, à n’importe quel prix, c’est le cas de le dire.
Le Brent reculait à 69.3 $ le baril et le light sweet crude à 70.75.
Si le niveau des stocks ne sont pas bon du tout (ils ont fondus de 4.1 millions de barils), les opérateurs semblent plus préoccupés par l’incendie financier qui se propage. En effet, une récession, avec chute de production, surtout US réglerait pour quelques années le problème du pic oil.
Visiblement les rois du pétrole appréciaient justement la situation en refusant d’augmenter la production.
Ils avaient prévus ce qui allait se passer.
