Le cyclone Dean déroule ses anneaux aux Antilles et détruit.
la Martinique, balayé par le cyclone n’a vu qu’un bilan humain très faible (un mort par crise cardiaque et 6 blessé), pour un lourd bilan économique ; la production de banane entièrement détruite, et celle de canne à sucre à 70 %.
Cela pose un problème de continuité pour les biocarburants. En admettant que l’on mise sur la canne à sucre et son dérivé alcoolique, serons nous aussi à la merci des ouragans pour le carburant ?
L’habitat précaire a été lourdement détruit, et on peut s’attendre à un bilan classique et habituel.
Pour un cyclone qui prend l’arc des caraïbes, le bilan est préétabli :
– 3000 morts à Haïti, un pays sous développé,
– 2 morts à Cuba, pays fermement tenu en mains, mais où tout le monde sait quoi faire avec une "culture de la catastrophe" assumée ,
– 100 morts en Floride, où l’on peut voir dans un pareil bilan, une décomposition politique.
Un pareil cyclone est très révélateur : il pénalise lourdement les pauvres, en attendant de pénaliser les déplacements ?
