Dean arrive sur les cotes mexicaine du Yucatan, par l’est, il va passer sur les terres, et repartir dans le golfe du Mexique, touchant au sortir des terres, le gisement pétrolier sous marin de Cantarell.
Dors et déjà, la production mexicaine de pétrole est arrêtée, le personnel évacué.
Pourtant, le cours du pétrole a encore reculé. A une autre époque, cette seule approche aurait propulsé les cours sur des plus hauts historiques.
C’est dire l’ampleur de la crise financière.
Les dégâts dans les raffineries mexicaines et américaines ? Evaporés, essuyés du revers de la main. On y pense même plus.
Pourtant le cyclone Dean pourrait nous amener à voir un avant gout d’un pic oil précipité.
On se souvient des conséquences de Katrina sur les raffineries US.
Et là, c’est bien supérieur. La production mexicaine de brut atteint 2.65 millions de baril jour, et les raffineries sont à flux tendu.
L’AIE (agence internationale de l’énergie) continue ses pitreries en demandant l’augmentation de la production, entremêlant et mélangeant bêtises et langue de bois…
