Le brésil va miser sur l’hydroélectrique amazonien, au prétexte d’y aider les 25 millions de personnes qui y vivent, mais les grosses productions prévues, dans de grands barrages, ne les concerneront pas.
Ce sont les 175 millions d’autres, vivants dans les grandes mégalopoles qui seront satisfaites.
En effet, il est plus simple, beaucoup plus simple de bâtir de grands barrages, de grandes lignes, pour rejoindre de grands centres.
"L’électricité va alimenter le sud-est du Brésil et ignorer les riverains et Indiens éparpillés au bord des cours d’eau, où la multiplication de petites unités, éoliennes et solaires, suffirait."
A titre de comparaison, le massif central est souvent -plus qu’à son tour- "délesté".
Il sert de "variable d’ajustement" et pourtant, par ses grands barrages, il est notablement en excédent énergétique.
Mais politiquement, il est plus judicieux de couper quelques villages et milliers de personnes que d’arrêter une grande ville.
Pourtant, c’est la consommation du grand nombre qui pose problème.
Les populations, insuffisantes en nombre, ne rentabilisent jamais les installations, et le monde entier, qui vient de se gargariser pendant 30 ans de libéralisme, ne pouvait vivre que parce que son armature électrique avait été construire dans un cadre complètement dirigiste et national.
Par contre, leur éolienne (photo), n’a pas l’air de fonctionner terriblement.
Vendredi 16 janvier 2009
