Si certains refusent même l’idée d’une dépression économique, certains l’envisagent dure, et même très dure.
Dans les pays producteurs de pétrole, les estimations de consommations à – 30 et même – 50 %, ne sont regardées comme ridicule, mais comme une hypothèse de travail probable.
Pour ce qui est d’un avenir plus lointain (2020), les voeux de sobriété énergétiques des pays occidentaux, sont vécus comme une véritable catastrophe.
Il faut dire qu’il y a une différence de vécue profonde.
Beaucoup de pays pétroliers ont déjà subi des récessions à – 50 % (sur plusieurs années), et savent que ce n’est pas une invraisemblance technique.
Souvent, dans l’OCDE, la seule réaction, c’est que "c’est complètement impossible !".
On a donc, la pire des choses en la matière, une MENTALITE D’HERITIER qui fait que l’on refuse de travailler sur des hypothèses non politiquement conformes.
En même temps, les articles parus (presse algérienne surtout), donne une information capitale.
La crise pourrait fort bien continuer au delà de 2011.
Et on parle aussi de contre-choc pétrolier.
dimanche 4 janvier 2009.
