La bulle immobilière généralisée s’effondre et son effondrement qui s’accélère est contagieux.
La crise financière dure désormais depuis plus d’un an, et les faillites se produisent à une cadence de plus en plus rapide.
Ces faillites créent des ondes de chocs sur plusieurs marchés :
– la marché automobile,
– les matières premières,
– les énergies,
– d’une manière générale les dépenses de consommations sont violemment comprimées, sauf les vitales.
D’abord, la dissipation de "l’effet richesse". Contrairement à ce que disaient des présentatrices lobotomisées et blondes, renforcés par J. Mars…, on ne dépense pas parce que "l’on se sent riche".
L’effet richesse, c’est de vendre à un bon prix à quelqu’un qui s’endette pour acquérir.
Naturellement, une partie de ces ventes dopent la consommation.
C’est cela, le véritable effet richesse.
La bulle immobilière, une fois éclatée crée un crunch AUSSI sur le marché automobile, et sur l’utilisation de celui-ci.
Les dernières statistiques collationnées donne le vertige.
Mais là, c’est une solution brutale qui se met en place, celle de la paupérisation. Pour avoir une société équilibrée, ce n’est pas la bonne.
Mais, l’une comme l’autre sont la hantise des saoudiens et des producteurs au sens large, celle où ils seront inutiles. Le pétrole a chuté de 5 $ aujourd’hui.
L’amplitude de la baisse, crée par la déroute financière, joint à la rétractation de la consommation est emblématique d’une crise absolument monstrueuse.
A cette allure, quel serait le cours du baril à la fin du mois ?
Mardi 16 septembre 2008
