Ron Paul avait fait une bonne campagne pour les présidentielles, bien que totalement ignorée chez nous.
Militairement, son programme était simple : la liquidation de l’empire, le retrait des 800 bases extérieures et le recentrage sur le sol national.
Obama est dans cette optique révolutionnaire, avec L’ASSENTIMENT des chefs militaires et civils du Pentagone.
Ils ne cherchent même pas à sauver LEUR budget.
Blackwater et les mercenaires ont été remerciés en Irak, par le gouvernement irakien, certainement pas sans l’assentiment de Washington. Les mercenaires était 100 000. Autant d’économiser.
Pendant ce temps, les tensions, dit on, vont "grandir".
C’est sous estimer grandement l’effet d’un "changement de régime".
Ce sont les USA qui étaient source de tension.
Autre cocotte inutile, appendice du complexe militaro-industriel qui risque de souffrir cruellement : l’armée israëlienne.
Il va s’en dire que même une confrontation avec la bande de Gaza est impossible, sans approvisionnements américains. Ses stocks sont ridicules (d’ailleurs les stocks US, ne sont plus très hauts, eux aussi).
Avec la situation empirant notablement au Mexique, voire à l’intérieur, l’armée US est déphasée, surmotorisée.
Elle aura, en effet, besoin, à effectifs constants ( 1 400 000 hommes), besoins d’unités de combats très classiques (fantassins "pousse-cailloux"), alors que ses effectifs de combats sont très bas (70 000 hommes).
Il lui sera nécessaire de réduire le nombre de peigneurs de Girafes.
En 1914, l’armée française avait un ratio de 70 % de ses effectifs dans les unités de combats, ratio tombé à 50 % en fin de conflit.
Déjà à cette période, les 2 000 000 de soldats américains arrivés sur le sol français, ne représentaient que 500 000 combattants, soit un montant -déjà- fort modeste.
Aujourd’hui, ce serait un pourcentage plus adéquat.
Cette armée aura besoin de "dégraisser le mammouth", sa bureaucratie, va sans doute notablement réduire ses moyens de projections et se recentrer sur son propre sol.
Mardi 3 Février 2009