Le retour tonitruant de la politique en matière économique, ne pouvait pas mieux trouver que le gaz russe.
En France, on se veut serein. Ailleurs, on peut l’être moins, notamment dans les pays d’Europe centrale.
La faiblesse des réseaux, des réserves, donne le "la" : les usines s’arrêtent.
Mais quelle est la situation, ici aussi ?
Pas si bonne. En effet, on se dit diversifié. Mais, en cas de rupture d’approvisionnement russe, qui va fournir le complément, et même, les pays européens ne vont ils pas se servir ? La Norvège, c’est loin. Imagine t’on, une chancelière allemande, voir passer le gaz norvégien, destiné aux français, britanniques, ou autres, pendant que ses citoyens auraient froid ?
Même chose au sud.
Va t’on voir passer le gaz algérien, pour alimenter pierre, paul ou jacques ? Douteux.
De même, on apprend que nos réserves ne sont pleines qu’à 60 ou 70 %. Une réserve, c’est toujours un coût.
On dit que c’est 80 jours de consommation ?
Donc les pays membres de l’UE qui en sont privés vont nous demander de fournir, grâce à nos stocks.
Le fera t’on ?
Douteux aussi.
Des industriels ont délocalisés dans beaucoup de pays. Ils avaient supputés les avantages. Ils voient, là aussi, les inconvénients.
Ils ont simplement "oublié"que certains endroits n’avaient pas accéder au développement pour un tas de raisons : géographie, corruption, faiblesse des infrastructures en tout genre…
Medvedev a lâché le morceau : pas de livraison sans accord. Il a, somme toute, une attitude modéré. Personne ne livre sans être payé, et certainement pas l’intermédiaire d’un transporteur véreux qui prélève sa dime.
Jeudi 8 janvier 2009
