L’aveu vient de tomber. Pour la France, le réacteur à neutrons rapides sera celui de la 4°génération du nucléaire. L’EPR ? Une génération II à peine améliorée, voire plus dangereuse… La presse écrite "officielle" commence à évoquer le manque d’uranium pour les centrales classiques. Ouf…
Pour le JT pas avant deux ans…
Comme toujours, on passe une pommade lénifiante pour le nucléaire classique.
Comme pour le pétrole, le gaz, les réserves sont considérables. Mais la bonne question est : savons nous les extraire, mais aussi à quel coût et quel rythme. L’eau de mer par exemple, est chargée de beaucoup de chose : problème, à part le sel, nous ne savons que trés peu en extraire les composants…Et nous ne serons sans doute jamais capable de le faire, du moins d’une manière compétitive.
Les données, frisent l’idiotie et la débilité mentale : 4 700 000 tonnes d’uranium soit soixante dix ans à 67 000 tonnes/an. Probléme, il est impossible d’être linéaire avec la production minière. A cela s’ajoute le fait que beaucoup de gisements "épuisés" recélent par exemple, encore beaucoup de charbon, pétrole ou gaz, qu’on extrait plus. Pourquoi ? parce que le coût et notamment, la consommation énergétique de l’exploitation est supérieure à ce qu’on en tire. C’est le cas de beaucoup de gisements de pétrole ou de gaz "mort".
Seul la filière à neutron rapide est capable de fonctionner quasi-éternellement. En effet, le combustible est de loin, beaucoup plus abondant, et en consomme peu. De plus si la consommation actuelle se monte bien à 67 000 tonnes d’U, on est capable, à l’heure actuelle que d’en extraire 40 000… Problème…
