La montée en puissance des gisements de bruts non conventionnels d’Alberta devra entrainer la construction d’un oléoduc de belle capacité, comme il en existe en Russie.
Les USA devront mettre la main à la poche, car au nord on a un peu fait du chantage.
En effet, un plus court était possible, mais le destinataire final aurait été la Chine.
3456 km d’oléoduc seront construits pour un débit de 435 000 barils/jour, porté à 590 000 en 2010.
Mais ces capacités montrent aussi leur limites. 590 000 barils, c’est très peu par rapport aux importations étasuniennes, la construction de centrales nucléaires permettra d’exploiter les gisements (avec la chaleur), mais le point qui posera problème sera quand même l’eau.
En effet, les eaux du fleuves Athabasca sont déjà surexploitées, surpolluées.
La solution, est davantage dans les économies d’énergies aux USA que dans une augmentation de l’offre.
Les gisements de l’ Alberta sont immenses. mais le débit qu’on peut en attendre reste faible.
