Le business des éoliennes doit faire, comme toute autre activité, des gains de productivité pour accompagner la tendance naturelle des marchés vers des prix plus compétitifs, des performances accrues et des coûts d'exploitation réduits. Dans le cadre de cette évolution le marché est allé vers des éoliennes de plus en plus puissantes atteignant jusqu'à 5MW pour l'instant. En parallèle le marché offshore, dominé par Siemens, s'est développé en Europe pour profiter de facteurs de charges plus élevés (3500 heures par an ou 40% en Mer du Nord) ce qui a posé le problème de l'acheminement de la puissance électrique de la ferme en pleine mer vers le réseau terrestre, avec un bon rendement, par les technologies à courant continu. Des fermes éoliennes de plus en plus puissantes, de plus en plus éloignées de la terre ferme dans des Mers hostiles, il est évident qu'un paramètre clé entre alors en jeu: la fiabilité du système ainsi que la périodicité et la lourdeur des opérations de maintenance. Il se dégage ainsi un nouvel axe de progrès: la simplification des systèmes. C'est ainsi que l'on a vu General Electric faire main basse sur ScanWind un petit opérateur norvégien de l'éolien très innovant qui développe une machine offshore de 4MW de type "direct drive" se dispensant de la grosse boîte à vitesses qu'est le multiplicateur des éoliennes classiques (LIRE). Maintenant, c'est au tour de Siemens d'annoncer son premier prototype "direct drive" de 3,6 MW qui lui permet de réduire le nombre de pièces mécaniques de l'éolienne par deux. Le système utilise alors un générateur synchrone à aimants permanents d'une grande simplicité et très efficace même à faibles vitesses de vents.
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Le 7 Décembre 2009
