Pétain dit un jour "Français, vous avez la mémoire courte. J’ai la même impression devant l’aéropage, d’experts d’industriels, de décideurs, gens, soi-disant "bien informés" et "au courant des contraintes et des réalités". En réalité, une belle bande de vainqueurs, dans des diners de c…
En effet, en Allemagne, "le tabou de la sortie du nucléaire vacille"…
"Les attaques se multiplient en Allemagne contre les objectifs gouvernementaux de réduction des émissions de CO2, que nombre d’industriels et de ténors politiques jugent impossibles à atteindre sans briser un tabou: renoncer à la sortie prévue de l’énergie nucléaire."
La sortie du nucléaire est d’ailleurs confirmé par le contrat de gouvernement entre SPD et CDU. Qu’importe, le lobby des énergéticiens persiste :
""La question décisive du nucléaire n’a pas été évoquée sérieusement aujourd’hui", a regretté au sortir du sommet le patron du géant de l’énergie EON, Wulf Bernotat."
Je mettrais en rappel, la situation des années 1970 : premier et second chocs pétroliers, qui propulsent les économies d’énergie au premier rang, entrainant une situation de pléthore de production en milieu des années 1980, pléthore qui ne put être "épongé" qu’en renonçant à poursuivre et accentuer cette politique, et en arrêtant en catastrophe les programmes nucléaires. Quand aux facultés mentales des "décideurs", elles me semblaient à l’époque trés succintes. Pour arriver à caser son jus inutile, Edf donnait des subventions aux industriels de plus de 100 % des projets, à condition, bien sûr d’utiliser l’électricité. Beaucoup d’entreprises ont "profité" de l’aubaine. Elles s’en sont retrouvées ruinées. En effet, Edf se remboursait en 3 ans (on ne donne pas des subventions de ce tonneau là sans arrière pensée). Personnellement j’ai vu un four électrique qui avait été en fonction… UN MOIS… L’entreprise disposant d’une comptabilité analytique, la catastrophe avait été immédiatement arrêtée… Si l’accroissement des ressources énergétiques est en effet plus que douteuse à l’heure actuelle, on sous estime totalement les effets des politiques d’économies (pourtant 1975-1985, c’était hier) et de leur impact, immédiat et à long terme.
Cette intervention révèle plus les mentalités qu’autre chose : les organismes patronaux ? Des mendiants caractériels… Pour l’énergie, comme pour le reste… Leur priorité devrait être d’investir, pour préparer l’avenir, donc pour économiser l’énergie. On a vu les effets du lobbying sur les firmes aux USA : déplorable et perte de compétitivité totale, à forte dose, la meilleure manière de se suicider…
source AFP
