Le Fmi se prend les pieds dans le tapis. Loin d’avoir permis aux pays de "préparer l’avenir", il s’est longtemps considéré, comme un simple "représentant de créanciers". Seul comptait pour lui d’imposer un équilibre budgétaire à grand coups de coupes dans les budgets publiques et sociaux, politique qu’il est incapable de s’imposer à lui-même d’ailleurs…
"Comme beaucoup de gens qui font des prévisions, nous tapons assez rarement dans le mille", belle métaphore pour indiquer que s’ils en font parfois des exacts, ce n’est pas leur faute, mais que seul le hasard est responsable.
Désormais, il est clair que le FMI est d’une inutilité criante : submergée par une marée de liquidités légales (carry -trade japonais, pétrodollars, explosion monétaire chinoise, russe, européenne, nord-américaine), ou illégales (les faux dollars, plus vrais que les vrais seraient dans bien des pays les plus nombreux), le monde ne manque désormais quère de liquidités…
Le CEPR (center for economic and policy research) basé à Washington, montre du doigts les erreurs du fmi concernant notamment le Vénézuela, et surtout l’Argentine : "Il est difficile de voirs des erreurs importantes et répétées, surtout pour l’Argentine, et ne pas se demander ce qui cloche"… En effet, depuis la banqueroute Argentine de fin 2001, la croissance totale de ce pays a atteint … 47 %…L’Argentine ayant strictement fait le contraire de ce qui était indiqué par le FMI, toutes ces mesures ont été fructueuses. La politique FaMIne telle que définie par le traité de Maastricht prouve ainsi son inanité, et permet de voir la croissance que pourrait atteindre un continent européen, montrant la voie des énergies renouvelables et dégageant des budgets importants pour ce faire…47 % pour l’Argentine, avec un outil de production vieillot et surranné de 30 ans…
