La Russie est un état énergétique et minier. On a passé sous silence, l’importance de la déplétion pétrolière alliée au contre-choc pétrolier de 1986 dans l’effondrement de l’Urss.
Quand à Wladimir Poutine, on savait clairement quelle serait sa politique. Il en avait déjà fait part dans une thése à l’institut des mines de Saint-Petersbourg : la Russie doit utiliser ses réserves à des fins diplomatiques et cela implique de reprendre la main sur le gaz et le pétrole.
Ce fut relativement facile : il ne fallait plus fermer les yeux sur les agissements des compagnies. Rien que sur les infractions sur l’environnement, il y avait de quoi faire. D’ailleurs, cette politique Russe n’est pas original, la plupart des pays reprennent, renationalisent, redirigent mines et compagnies pétrolières. Si les états-unis, en leur temps ont gagné la guerre froide, la guerre de l’énergie elle, tourne trés défavorablement. D’ailleurs, la vraie fin de la guerre froide, Poutine l’a proposé à l’Europe. Lors de son discours au parlement européen. En échange d’une réelle intégration de la Russie au concert européen, de transfert de technologie visant les économies d’énergies, celle-ci lui assurerait la sécurité énergétique.
Pour le moment, cette offre n’a guère été prise en considération. Quand la crise énergétique s’aggravera, il y a fort à parier que l’offre pourrait être fort différente. De plus, il n’est pas impossible, qu’à ce moment là, ce soit la Russie et ses énormes réserves énergétiques qui apparaisse comme la seule superpuissance…
