Depuis le début des années 1950, et non depuis la révolution de 1979, et non pas, non plus depuis la crise nucléaire, l’Iran est un problème récurrent.
Etat resté "indépendant" pendant la grande phase de colonisation , l’Iran a servi d’état tampon entre la russie d’abord, l’Urss ensuite et la Grande-Bretagne.
La crise devient violente avec la montée du nationalisme Iranien et l’arrivée du docteur Mossadegh au pouvoir.
Celui-ci, entreprend une reprise en main du pétrole iranien, bradé à la compagnie anglo-iranian petroleum. Bien que n’ayant jamais été colonie britannique, la Perse, Iran ensuite était extrémement inféodée aux interets économiques britanniques. Il s’ensuivit un blocus contre l’Iran de Mossadegh. Dans le monde d’alors, l’économie ne souffrait pas encoe d’addiction au pétrole. Le blocus pût être efficace et amener au renversement de Mossadegh.
Le shah reprit le pouvoir, développa la production, surarma son pays (y compris avec une option nucléaire prévue) et conduisit son pays à la révolution. Comme toutes les armées gavées d’armes et de budgets, l’armée iranienne ne servit à rien.
L’Ayatollah Komeiny, lui était extrémement réservé vis-à-vis du pétrole. Pour lui le meilleur pétrole, "c’est celui qui reste sous terre", il avait clairement vu le régime pourrir sous l’effet d’un afflux de capitaux monstrueux, renforcé encore depuis 1974 et le premier choc pétrolier. Le régime pourrit encore plus vite. Le Shah n’avait jamais assez de dollars pour son armée…
Quand le Shah perdit le pouvoir, il y eut un deuxième choc pétrolier, qui dura jusqu’en 1986, et la production Iranienne s’effondrât. Mais le régime en place depuis 1979 gardât ses méfiances vis-à-vis de cet argent trop facile, trop corrupteur.
Privé aussi de technologies occidentales, il a exploité ce qu’il a pu. En gros, grâce à cette "punition", il a economisé ses ressources, depuis bientôt trente ans.
Mais, comme le montre la courbe, désormais, c’est la volatilité à la baisse de la production qui prédomine. Raison pour laquelle les dirigeants iraniens tiennent tant au nucléaire.
