Étiquette : EV

  • Toyota va développer un réseau de chargeurs photovoltaïques pour ses Prius rechargeables

    Toyota va développer un réseau de chargeurs photovoltaïques pour ses Prius rechargeables

     Rêver c'est voir les choses, c'est imaginer le futur et oublier un temps le médiocre présent. Rêver c'est la démarche inverse de ceux qui, par extrapolation quadratique du présent, prédisent la pénurie, l'apocalypse certaine, le peak-oil, la fin du Lithium et des haricots. Alors entraînez-vous à rêver d'une voiture électrique silencieuse, non polluante, dialoguant avec son environnement et rechargeable sans nuisance! Vous imaginerez alors un chargeur solaire pour expliquer à ceux qui ne rêvent pas que la ressource électrique sera plus tard d'origine photovoltaïque décentralisée et stockée dans des batteries pour vous permettre de recharger votre véhicule quand bon vous semblera. C'est ce que va faire l'an prochain Toyota au Japon, avec son poste de recharge muni de modules photovoltaïques de 1,9 kW alimentant une batterie de 8,4 kWh en tampon avec le réseau et qui permettra de recharger votre véhicule en deux ou trois heures maximum avec une puissance de 3,2 kW comme expliqué précédemment (LIRE).

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    LIRE le limpide communiqué de Toyota
     

  • Le premier chinois de l’automobile SAIC s’offre la technologie batterie d’A123 Systems

    Le premier chinois de l’automobile SAIC s’offre la technologie batterie d’A123 Systems

     Jusque là on ne voyait pas très bien la stratégie du switch vers la traction électrique de la gamme du premier constructeur de voiture chinois de Shanghai SAIC qui avait simplement lié un accord avec son concurrent chinois BYD pour assurer ses approvisionnements en batteries pour ses futurs véhicules hybrides (LIRE). Il semblerait, en accord avec les annonces des politiciens chinois désirant favoriser le développement de la traction électrique, que SAIC ait de plus grandes ambitions. Il vient d'annoncer la conclusion d'un accord avec l'américain A123 Systems pour développer et industrialiser les futures batteries Li-Ion au phosphate de Fer au sein d'une joint venture Shanghai Advanced Traction Battery Systems (ATBS). SAIC avec 51% des parts sera majoritaire dans cette filiale (TAB., où l'on voit peu à peu se dessiner les grandes alliances au sein de l'industrie automobile mondiale).

     Outre l'accès à la technologie, c'est bien sûr l'accès aux droits de Propriété Industrielle de A123 qui a dû intéresser SAIC, clé indispensable majeure pour pouvoir un jour exporter ses véhicules sur le sol américain.

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    LIRE le communiqué d'A123 sur le sujet

    Le 18 Décembre 2009
     

  • Le California Air Ressources Board veut accélérer l’émergence des véhicules électriques

    Le California Air Ressources Board veut accélérer l’émergence des véhicules électriques

    Pour comprendre ce qui se passera dans quelques décennies dans le domaine des transports terrestres aux Etats-Unis, il est indispensable de bien suivre ce qui se trame en Californie sous l'égide du California Air Ressources Board, instance très en pointe dans la réflexion sur la voiture du futur. Le CARB part d'une constatation très simple: la seule généralisation à l'horizon 2030 de la technologie hybride actuelle, sur le modèle de la Prius, conduirait les émissions moyennes en CO2 des véhicules commercialisés de 338 g/miles (210 g/km) aujourd'hui à 175 g/miles (109 g/km) en 2030. Ceci ne satisfait pas à l'objectif fixé pour 2050, de réduction des émissions de CO2 de 80% par rapport à celles de 1990 (FIG.I). Il est donc nécessaire que dès 2030, une large part des nouveaux modèles commercialisés soit de la classe "Zero Emission Vehicle" ou ZEV. Or, compte tenu de l'inertie observée dans la mise sur le marché d'une nouvelle technologie, c'est dès aujourd'hui qu'il faut encourager l'émergence des ZEV. Le CARB va donc engager une nouvelle procédure pour infléchir ses règlements en 2010 pour faire en sorte de favoriser l'émergence des véhicules électriques à batteries (BEV) et à Piles à Combustibles (FCEV).

    FIG. I : la seule technologie hybride ne permettra pas d'atteindre les objectifs californiens de réduction des rejets moyens de CO2 par les véhicules neufs commercialisés.

    CARB-HEV-2009-2050

    Dans son scénario le plus radical le CARB estime l'arrêt des ventes de voitures conventionnelles à moteurs thermiques un peu après 2030, celui des voitures hybrides (HEV) et Plug-in Hybrides (PHEV) en 2040. A partir de cette date tous les véhicules commercialisés seraient ZEV alimentés par des batteries rechargeables ou des PAC (FIG.II).

    FIG. II pour atteindre l'objectif en 2050 de faibles rejets, il faudra que les modèles de voitures à moteurs thermiques ne soient plus commercialisés en Californie en 2040

    CARB-ZEV-2009-2050
    De telles hypothèses, même si elles apparaissent assez iconoclastes aujourd'hui, incitent à penser que la révolution des transports est en marche. Des Etats en pointes comme la Californie peuvent avoir 10 à 20 ans d'avance sur ce qui se généralisera plus tard à l'ensemble des Etats-Unis.

    Il est possible que dans 20 ans le marché de la voiture aux Etats-Unis soit partagé en quatre parts égales entre technologie conventionnelle, technologie hybride, technologie Plug-in et purs véhicules électriques. Les deux premières en phase de déclin, les deux autres en plein essor.

    LIRE le Livre Blanc sur le sujet édité en préparation d'une première réunion d'information du CARB au mois de Décembre et qui évoque plusieurs scénarios possibles pour sponsoriser par la règlementation, la sortie des ZEV.

    Le 27 Novembre 2009.

  • La Chine devrait choisir une voie originale de développement de son industrie automobile

    La Chine devrait choisir une voie originale de développement de son industrie automobile

    Chinois-moderne  Les grandes métropoles chinoises ne pourront pas se payer le luxe d'un développement de l'automobile sur le mode américain des années 60, sous peine de congestion générale du trafic et de pollution excessive d'une atmosphère déjà en péril. Alors il faut intégrer le fait que la Chine est déjà un grand des batteries et souhaite conforter sa position dans les années à venir, assise sur d'importantes ressources minières en terres rares et en sels de lithium. D'après la toute puissante National Development and Reform Commission (NDRC) la Chine devrait en 2009, produire 140 MWh de batteries de type Ni-MH et 900 MWh de batteries de type Li-Ion. Son objectif est d'en produire 360 MWh et 4000 MWh respectivement en 2010. Formidable croissance qui devrait largement profiter aux développements des marchés des véhicules hybrides et électriques. Les règlements concernant les véhicules de nouvelles technologies, devraient être publiés au printemps 2010 par les autorités chinoises, mais d'ores et déjà, la NRDC annonce des objectifs de 100 milles véhicules électriques en 2012 et de 4 millions d'exemplaires en 2020. La Chine devrait devenir un grand pôle mondial de production et de commercialisation de véhicules électriques dans la décennie à venir.

    LIRE l'article de gasgoo.com.

    Le 25 Novembre 2009

  • Quelques idées simples pour imaginer l’avenir des productions par technologies de l’industrie automobile

    Quelques idées simples pour imaginer l’avenir des productions par technologies de l’industrie automobile

    L'actualité nous apporte régulièrement des études plus ou moins pertinentes sur l'avenir des technologies électriques dans le marché des futures voitures et autres 4X4, d'ici à quelques décennies. C'est le cas de Transport & Environment qui sort un papier assez roboratif intitulé "How to avoid an electric chock" qui s'inspire lui même d'un rapport Mc Kinsey sorti au mois de mai de cette année. Ce genre de papiers qui essaient de se projeter à 20 ans de là, sans très bien connaître et prendre en compte ce qui se trame dans les bureaux d'études des grands constructeurs automobiles, doit toujours être pris avec beaucoup de philosophie. Alors, plutôt que d'essayer de prédire de façon assez illusoire l'avenir avec une grande précision, il me paraît plus important de dégager les grandes tendances technologiques, économiques et démographiques qui sont susceptibles d'infléchir les choix des équipes marketing de ces grands Groupes automobiles et donc de ceux des futurs consommateurs.

    Tout d'abord cette industrie automobile, gravement percutée par la crise, est confrontée à une nécessaire adaptation de sa gamme de produits aux contraintes énergétiques et environnementales. L'efficacité énergétique et les qualités environnementales des produits proposés seront à la fois un puissant argument de vente et une réponse aux contraintes règlementaires qu'il faut imaginer de plus en plus strictes et planificatrices.

    Le deuxième input va concerner les choix des constructeurs automobiles chinois qui dans leur dialogue avec les leaders du régime en place, risquent d'opter pour des solutions innovantes, forts de leur industrie des batteries et de leurs ressources en lithium et autres terres rares; un saut technologique est possible.

    Le troisième paramètre important est le processus d'urbanisation et de vieillissement des populations qui va s'opposer à l'expansion du parc automobile et à l'utilisation de gros 4X4, à l'exception notable des Etats-Unis qui, en raison de l'espace disponible, constituent un marché à part, totalement différent de celui de l'Asie ou de l'Europe.

    Le quatrième paramètre déterminant pour le futur est la synergie entre énergie photovoltaïque décentralisée, réseau électrique smart et véhicule électrique, que ce soit dans un cadre de vie de type pavillonnaire à l'américaine où dans des parcs de stationnement urbains équipés de stations de recharge alimentées par des modules photovoltaïques.

    Enfin il ne faut pas oublier la voiture pour tous, style Tata Motors. Avec 2000 ou 3000 dollars il est difficile de proposer des technologies de pointe. Marché d'entrée de gamme dont les nuisances seront limitées par la présence de réseaux routiers inadaptés et encombrés, et dont le développement sera contrôlé par les autorités en place. Les 1,5 milliard d'Indiens attendus en 2030 ne pourront pas tous se déplacer en Tatamobile.

    TAB.I : calcul du rendement énergétique du puits à la roue des diverses technologies de traction des véhicules.

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    A partir de cette grille de cinq idées forces il est, je pense, possible de rêver le futur. Mais voyons tout d'abord la contrainte énergétique et environnementale. Pour cela de façon très intelligible, ce qui se conçoit bien s'énonçant clairement,  je vous propose de partir d'un tableau d'un industriel qui a un peu réfléchi au problème: Toyota. Ce constructeur décompose classiquement le bilan énergétique des divers modes de propulsion en deux facteurs: l'un qui est le bilan du puits de pétrole ou de gaz au réservoir d'essence ou à la batterie et l'autre qui représente le rendement intrinsèque du véhicule du réservoir à la roue. Pour lire ce tableau il faut partir de la ligne du bas, de la voiture à moteur à combustion interne (ICE). Que nous dit cette ligne? Que le Rendement énergétique moyen pour extraire du pétrole, le raffiner et distribuer l'essence produite est de 84%. Ce rendement n'ira pas en progressant dans le temps compte tenu de la difficulté croissante à explorer et exploiter les champs pétroliers offshore de plus en plus profonds, mais cet effort croissant est en partie compensé par l'amélioration des rendements en carburants des raffineries, aux dépens des résidus lourds peu valorisables. Par contre le rendement du moteur à explosion de papa avec 23% déglingue complètement le bilan énergétique qui ressort à 19%. Les quatre cinquièmes du pétrole exploité partent en chaleur. C'est la voie choisie par la Tatamobile et autres véhicules économiques

    Bien sûr, entre cette solution de base et la version hybride de la ligne du dessus il existe bien des améliorations possibles. Mais l'hybridation couplée à un moteur d'excellent rendement, solution de la Prius, est à ce jour la solution énergétiquement la plus favorable puisque Toyota revendique un rendement énergétique du véhicule de 40% et donc un rendement global du puits à la roue de 34%. Dans ce cas les deux tiers du pétrole exploité sont dissipés en chaleur. Des progrès dans cette option hybride sont encore attendus avec la diésélisation par exemple, mais aussi avec l'allègement des véhicules grâce à l'utilisation de matériaux de type composites à fibres de carbone (LIRE). Il faut donc imaginer, pour des raisons énergétiques et environnementales le futur marché des véhicules à moteur à explosion avec un fort taux d'hybridation de 75 à 80%. A ce jour, 12% des voitures vendues au japon sont hybrides, ce n'est plus une activité marginale.

    Le rapport Mc Kinsey (FIG.II) dans son hypothèse la moins détestable, envisage pour 2030 que sur 61 millions de voitures non électrifiées vendues en 2030 dans le monde, seulement 25 millions seront hybrides. Ceci indique une totale incompréhension de l'impact de la contrainte énergétique. Alors disons plutôt pour 2030 que se vendront dans les 15 millions de Tatamobiles et 46 millions d'hybrides, ce serait plus réaliste, si le marché en volume atteint une telle ampleur, soit 90 millions de véhicules vendus annuellement dans le monde.

    FIG.II  : la répartition de ventes des 90 millions (?) de véhicules par technologies à l'horizon 2030 par McKinsey en 2009. 

    McKinsey-car-mix-2030b

    Mais revenons au Tableau I et passons à la ligne au dessus, celle du véhicule électrique. Nous assistons alors à un chamboulement complet de l'équation. En effet, le rendement interne, de la batterie à la roue, devient excellent, 85% affirme Toyota. Ce rendement du véhicule est appelé à progresser encore en travaillant sur les rendements de l'électronique de puissance, de la batterie, sur la masse du véhicule, sur son isolation thermique, sur son coefficient de pénétration dans l'air, ou en l'équipant de modules solaires à haut rendement. En effet c'est l'autonomie, point faible des EV qui est en jeu. Pudiquement Toyota choisit une génération d'électricité au gaz naturel avec un rendement global de 39% pour que l'ensemble soit juste en dessous de la version hybride.

    Au départ de la mise sur le marché des véhicules électriques qu'ils soient purs EV ou Plug-in Hybrides, les besoins en électricité supplémentaires seront marginaux. Par exemple un parc automobile de la Zone Euro à 10% électrique, à savoir composé de 20 millions de véhicules, consommant annuellement chacune (16000 km X 15 kWh/100 km / 0.8 rendement de charge et pertes en lignes) 3000 kWh, conduira à une consommation d'électricité supplémentaire de 60 TWh. Il faut savoir que la Zone Euro consomme aujourd'hui 2238 TWh d'électricité.

    10% du parc automobile de la Zone Euro électrifié ne consommera, avec 20 millions de véhicules, que 3% de la consommation globale d'électricité.

    Si l'on retient l'hypothèse de McKinsey avec une proportion de voitures électriques dans les ventes de 32% à l'horizon 2030, la Zone Euro se dirigerait alors vers un parc de 65 à 70 millions de voitures électriques qui ne consommeraient que dans les 200 TWh d'électricité par an. Il faut donc bien comprendre que l'électrification du parc automobile ne change pas fondamentalement les besoins en électricité d'un pays développé. Par contre elle change fondamentalement sa consommation en produits pétroliers.

    Il faut donc pour juger des bienfaits ou des inconvénients de l'électrification du parc automobile raisonner en marginal. Par rapport à mon outil de génération d'électricité existant qui crache pas mal de CO2 dira un Grolandais que faut-il que j'ajoute en moyens marginaux de production pour que cette électrification se traduise par zéro émission de CO2 supplémentaire? Il va bien sûr penser aux énergies renouvelables et va utiliser la synergie entre génération photovoltaïque locale et véhicule électrique. Si sur le toit de mon garage j'ai des modules photovoltaïques qui produisent les 20 kWh quotidiens nécessaires à recharger mon véhicule, non seulement je ne consommerai pas d'électricité polluante grolandaise et je ne passerai plus jamais à la pompe. Sans oublier que le Président, en homme politique, fera installer des chargeurs solaires sur les parkings de la Place de la Mairie et, en homme d'affaires, sur les parkings de son Supermarché afin que ses citoyens le réélisent et viennent faire leurs achats chez lui.

    Imaginer ce que sera le marché de la voiture dans le monde en 2030 et au delà nécessite donc d'intégrer l'arrivée massive des énergies renouvelables domestiques qui seront complémentaires du mode de traction électrique en cours de développement.

    Enfin, un petit mot sur l'option  Fuel Cell Hybrid. Selon Toyota qui croit beaucoup à cette technologie pour le futur, elle présenterait un rendement énergétique de conversion du gaz naturel en hydrogène, par reforming catalytique et séparation par membrane, de 67%, quand à la pile à combustible avec un rendement de 59% elle serait donc déchargée à 0.87V par élément en moyenne, ce qui suppose que toutes les pointes de courant seraient absorbées par une grosse batterie en tampon. Le retour à cette solution demande d'abandonner pour un bon bout de temps les énergies renouvelables. Une option pour de grosses voitures de prestige de la marque Lexus?

    Il faut donc imaginer un futur de la bagnole avec un fort taux d'hybridation des véhicules à combustion interne, à l'exception des produits "indiens" d'entrée de gamme. Quand aux gammes électriques elles risquent de devenir majoritaires dans des pays fortement administrés comme la Chine et prendre une part importante du marché dans les immenses métropoles américaines ou les banlieues des villes européennes, mais alors couplées avec une génération domestique photovoltaïque d'électricité. Ces évolutions ne se feront qu'avec des investissements massifs de la profession et de ses sous-traitants et une régulation administrée à long terme des prix de la tonne de CO2 qui ne devra pas dépendre des humeurs fantasques de la spéculation. Il faut donc abandonner les systèmes de marché libre de Cap & Trade, ou les borner par le haut et par le bas comme proposent certains, ce qui revient au même.

    CONSULTER le rapport de T & D et CELUI de McKinsey

    Le 16 Novembre 2009.

  • Toshiba poursuit ses investissements dans les batteries à base de titanate de lithium

    Toshiba poursuit ses investissements dans les batteries à base de titanate de lithium

     Toshiba est très fier de sa gamme de batteries au Lithium SCiB qui a la particularité d'utiliser une électrode négative à base de titanate de lithium (Ti4Li5O12) associée à un électrolyte difficilement inflammable et un séparateur thermiquement stable (LIRE). L'ensemble conduit à un robuste produit, capable d'assurer 6000 cycles de charge à C et décharge à C. Ces performances inhérentes à la stabilité de l'électrode négative au contact de l'électrolyte, ce qui évite la formation d'une interface solide de passivation (sei), sont entachées par le fait que l'élément d'accumulateur ne présente une tension que de 2,4V soit les 2/3 de la tension des accumulateurs au Lithium-Ion habituels. Toshiba présente des batteries monoblocs de 12V (5 éléments en série) et 24V (10 éléments en série) avec des énergies volumiques (63 à 75 Wh/litre) et massiques (48 à 50 Wh/kg) très modestes. Pour Toshiba, malgré ces faiblesses, les qualités de puissance, d'aptitude à la charge rapide, de durée de vie en cyclage et de sécurité font de la gamme SCiB un produit d'avenir. C'est la raison pour laquelle ce grand Groupe nippon vient de décider de construire une nouvelle usine de production de batteries. Dans un premier temps, à partir du printemps 2011, cette unité sera en capacité de produire 500 mille éléments (cells) par mois.

     Les marchés visés selon Toshiba sont toujours ceux des deux roues, des véhicules hybrides et électriques ainsi que le stockage d'énergie en tampon des énergies renouvelables de type solaire ou éolien. Vaste programme pour une seule technologie dont le CA devrait atteindre 2 milliards de dollars en 2015.

     Rappelons que Toshiba travaille avec Volkswagen (LIRE) pour équiper un petit véhicule électrique. Cette technologie devrait également intéresser les poids lourds et autres bus ou tramways hybrides où la contrainte encombrement et masse est très faible, mais où les appels de puissance au démarrage sont très élevés (FIG.).

    Toshiba-SCiB

    VOIR le site de Toshiba sur le sujet.

    LIRE la note de Toshiba.

    Le 29 Octobre 2009
     

  • Misubishi Motors après ses citadines purement électriques présente un modèle Plug-in plus imposant

    Misubishi Motors après ses citadines purement électriques présente un modèle Plug-in plus imposant

     Mitsubishi Motors va présenter au Salon de Tokyo la PX-MiEV, véhicule hybride rechargeable au secteur (Plug-in). Ce véhicule plus lourd, plus imposant que les petites citadines e-MiEV purement électriques sera équipé d'une batterie de 10 à 12kWh environ, lui permettant d'assurer quelques dizaines de kilomètres en mode purement électrique, pour ensuite prendre le relai en mode hybride. Ce véhicule entre typiquement dans le créneau des véhicules de prestige pour des autonomies de plusieurs centaines de kilomètres (FIG.). Il correspond aux attentes supposées du marché américain des grandes agglomérations.

     EV-segmentation-mitsu
     

    Voir cette photo du PX-MiEV

    Le 22 Octobre 2009