La conférence de la FAO s’est tenue à Rome du 3 au 5 juin.
On tourne autour du pot et du politiquement correct.
En effet, on parle de 850 millions de personnes malnutris avant la crise alimentaire et de 100 millions de plus, après.
Pour une augmentation de plus de 50 % des prix, beaucoup de ménages n’ayant pas ou peu d’épargne, on est TRES en dessous de la vérité.
Une extension de la malnutrition de 850 à 4 000 millions de personnes serait plus vraisemblable.
L’épargne, étant, de plus très concentrée, on voit mal comment certains arriveraient encore à se nourrir.
Dans un pays, soi-disant riche, comme la France, il faut bien se rendre compte que plus de la moitié des ménages n’ont aucune marge de manoeuvre.
De plus, à l’allure où la natalité évolue, la décroissance démographique mondiale commencera dans peu de temps.
60 % de l’humanité vit dans des pays ou l’indice de fécondité par femme est inférieur à deux.
Au rythme actuel, tous les pays seront arrivés à ce stade en 2025.
Le problème est donc politique, il n’est pas un problème de surpopulation.
L’organisation économique actuelle ne permet tout simplement pas de répartir suffisamment de revenus pour nourrir tout le monde, et les aberrations nous crèvent les yeux : les pays africains, généralement encore sous peuplés, n’arrivent pas à se nourrir, tandis que certains demandent de l’aide à l’Inde, qui elle a une forte densité de population, mais dispose de techniciens, d’ingénieurs et de savoir faire pour cultiver le riz et peut même provisoirement leur en fournir…
Le choix est très clair : l’ OMC est un club de décérébrés et seuls des politiques de développement simple, privilégiant l’agriculture de subsistance familiale est une base de développement réelle.
Une fois ce choix fait, certains problèmes (immigration et sous développement) seront très relativisés.
