Certains pétroles sont facile à obtenir, d’autres beaucoup plus problèmatique à récupérer.
Ainsi les 235 milliards de barils (estimés à minima) du bassin de l’Orénoque. La production classique du Vénézuela provenait essentiellement de la lagune de Maracaïbo. Cette production est désormais en déclin. La production globale du Vénézuela est passée de 3.3 millions de barils/jour à 2.5 millions dont 600 000 extrait de la ceinture de l’Orénoque. Mais de nouvelles techniques d’exploitation sont nécessaires.
Ces "fluides" sont si épais qu’ils ne peuvent être extraits de façon classique.
Un puit fore sur les flancs, incline son forage pour l’attaquer de manière horizontale.
Cette technique est donc, on l’imagine très délicate à mettre en oeuvre. De plus elle ne s’arrête pas là, car le pétrole, trop lourd ne remonte pas. On doit en plus injecter un diluant par une premiere conduite, et le pétrole remonte par une deuxième conduite. Mais cette technique a aussi son avantage, elle permet de mieux exploiter les roches que les forages verticaux. Vu l’importance des réserves de l’Orénoque (elles representent à elle seule 70 ans de consommation actuelle) c’est une très mauvaise pour les énergies renouvelables. De plus le coût de l’exploitation de ces gisements ne s’averent pas si onéreux que prévus …
