Étiquette : fort coefficeint de main d’oeuvre industries emergentes

  • Allemagne : Ni, Ni.

    Allemagne : Ni, Ni.

    Balance_commerciale_allemagneL’Allemagne passe à l’heure du ni-ni.
    Ni nucléaire, ni pétrole, ni charbon.
    Traditionnellement, elle forme très bien sa main d’oeuvre, ce qui lui permet d’afficher un commerce exterieur insolent, face à des pays occidentaux, qui, l’un aprés l’autre sombrent dans le rouge.
    Son dernier challenge est donc le ni-ni.

    Ce challenge s’appuie sur une habitude antique, la recherche de la meilleure solution technique. Pas de s’appuyer sur un mythe, celui de la ressource inépuisable, ou celle du "mal nécessaire".
    Donc production industrielle et recherche, en éolien, en solaire, en géothermie.
    Le problème spécifique allemand est celui de toutes les industries émergentes, la pénurie de main d’oeuvre. Manque d’ingénieurs, manque de personnel qualifié d’exécution, et là, pas de solution migratoire possible. Ces secteurs sont tellements qualifiés qu’ils doivent former eux mêmes leur main d’oeuvre.
    La moitié de la consommation d’énergie est au bénéfice de l’habitat et des bureaux, qui peuvent totalement s’en passer.
    Mais la différence essentielle est ailleurs. Le charbon avait un fort coefficient de main d’oeuvre, et de capital (relativement) peu élevé. Le pétrole, le gaz, un coefficient de main d’oeuvre peu élevé et un coefficient de capital, trés important.
    Ce changement est révolutionnaire, car à terme les énergies renouvelables intégreront surtout de la main d’oeuvre, et rompt le cordon ombilical qui tenait les consommateurs à l’égard de groupes oligopolistiques et leur rend leur indépendance économique.
    Pays roi de la machine outil, l’allemagne a donc toute les chances de devenir le premier pays autosuffisant, énergétiquement. De plus, ce développement se propagera par capillarité aux pays voisins, comme toujours en europe…