La dégringolade de General Motors continue avec entrain.
Désormais, c’est sa politique depuis 20 ans qui est désavouée.
D’abord les dizaines de milliards consacrés aux rachats d’actions et qui font défaut maintenant.
Ensuite son choix des gros véhicules dévoreurs de carburants.
C’est donc les salariés qui paieront la note : réductions des coûts de 20 %, fermetures d’usines, ventes d’actifs, suppression des bonus des dirigeants (horreur !) et suppression des dividendes.
Pour la suppression des dividendes, ce sont les employés qui vont être contents.
En effet, on leur avait réduit retraites et soins de santé en échange de ces actions.
On voit donc ce que valait la promesse.
Mais, la différence essentielle avec les crises antérieures, est qu’il n’y aura pas de rebond.
Ce qui faisait le système économique s’effiloche, c’était le recours au crédit.
En même temps, le crunch de la monnaie, le krach de la monnaie est commencé.
Malgré les statistiques, toutes plus soviétiques les unes que les autres, on peut deviner la tendance lourde.
La monnaie, désormais, se détruit (beaucoup) plus vite qu’elle ne se crée.
A ceux qui demandaient le remboursement des dettes, on peut dire qu’ils sont exaucés.
Et comme la seule contrepartie de la monnaie, c’est justement la dette, la fin de l’une entraine la fin de l’autre.
Les sommes colossales amassées par les émirats (arabes, norvégiens ou chinois), se révèlent mitées.
Les actions baissent, les obligations sont pourries et le cash se dévalue à vue d’oeil.
Ils n’échapperont pas à la crise du monde occidentale, et les réserves s’avèrent finalement minces quand elles sont attaquées de toutes parts par l’inflation, les mauvais placements, les banqueroutes.
On va voir des Nauru, puissance 10 000
Mardi 15 juillet 2008
