Renault est atteint aussi par le syndrome qui atteint General motors et ford. A savoir fabriquer des voitures en total décalage avec les souhaits des consommateurs.
Veulent ils de l’électronique ? Non ? Tant pis ; on leur en met quand même ! Ils n’ont plus de moyens financiers ? On augmente à tout va les prix, le justifiant par des "équipements" aussi "indispensables" qu’onéreux. En réalité que veut le consommateur ? La réponse est triviale, enfantine et basique. (Si le conseil d’administration de Renault ne le comprends pas, ils feraient mieux d’aller en maison de retraite).
Ils veulent une voiture ( parce que c’est indispensable), pas cher, consommant le moins possible, d’entretien facile, et où on puisse faire soi-même quelques réparations de base, et l’entretien. Non une voiture où on ne puisse rien faire soi-même.
Le succés actuel de Renault, la Logan, s’est faite CONTRE Renault. Pas assez cher mon fils ! Trop simple ! Pas assez de passage au garage !(Au secours André Citroën, ils sont devenus fous !)
Renault, Dacia et Renault Samsung Motors ont vendus 1 266 343 véhicules pour les 6 derniers mois, en recul de 1.5 %, l’année dernière, à même époque, c’était 1 315 651. Seule, en effet la Logan tire son épingle du jeu : 158 913 véhicules soit 28.4 % de hausse.
574 112 Logan ont été vendues, et plus l’auraient pu être, si Renault l’avait voulu… Il est désormais clair que sans elle, la firme au losange serait dans une situation trés difficile.
En Europe Occidentale, Renault se contente d’acheter des parts de marchés à grand coup de remises.
Il faut être clair d’ailleurs : les grandes firmes ne peuvent continuer à massacrer la demande à grand coups de plans sociaux et de compression salariale et s’étonner de ne pouvoir vendre… La loi de l’offre et de la demande, préssuppose une demande, qu’on crée en distribuant des salaires, si chacun tue les coûts, il n’y a plus de clients… Et ce ne sont pas les petits tripotages présidentiels sur les heures supplémentaires qui vont y changer grand chose.
