Aujourd’hui, les nouvelles s’ammoncellent, de tous les champs pétroliers du monde : ghawar, cantarell, mer du nord, Azerbaïdjan et toutes se recoupent, le pic de production, (pic de hubbert) semble sur le point d’être atteint, s’il ne l’a pas été déjà. Malgré la multiplication des forages, l’un aprés l’autre, les champs pétroliféres déclinent signe que la moitié de leur réserve aurait été atteint.
Mais il est difficile de l’appréhender vraiment. En effet les réserves sont des secrets d’état bien gardés, et il faut observer la production pour avoir confirmation.
1971 pour les Usa, 1987 pour l’Urss, 1999-2001 pour la mer du nord. D’autres pays voient leur production fortement instable (Iran, pays de l’ex urss), signe incontestable de difficultés de productions.
Du coté des découvertes, c’est plutôt misérable. 500 millions de tonnes au Texas, champ, qualifié médiatiquement de "géant", mais rapporté à la consommation Us, c’est 6 mois, de petits gisements de ci de là, et on arrive dans le chapitre des découvertes au 1/6 de la consommation.
Un président des USA a fait fortune dans la prospection pétroliére (Bush senior), son fils n’a jamais foré que des puits secs (W), et s’est spécialisé dans le dépôt de bilan, les temps avaient changés.
Dans le paysage mondial, seule "bonne" nouvelle : les bruts Vénézuéliens de la "ceinture de l’Orénoque" s’avérent finalement beaucoup plus facile à récupérer que prévu (contrebalaçant ainsi le pic de hubbert survenu sur ses champs classiques de la lagune de Maracaïbo). Un forage dans cette région rapportant 5 fois de plus de production qu’un forage classique, et d’un coût mesuré : 15 $ le baril.
Coté mauvaises nouvelles, les techniques employées jusqu’à maintenant aurait permis un maintien de production bien au dela du pic de hubbert. Notamment Ghawar en Arabie saoudite. En gros, on ne saurait pas ce qu’il reste vraiment, ni pour combien de temps. Les injections d’eau de mer dans les gisements auraient été extrémement importantes (pour maintenir les pressions).
