Les pauvres vont trinquer sur le réchauffement climatique nous apprend le GIEC (groupement interministériel étude sur le changement du climat). Pour des enfonceurs, défonceurs, extracteurs de portes ouvertes, on peut donc placer le Giec à une très honorable place… Il existe en effet deux manières de gérer la rareté, ou de répartir les sacrifices. Cela s’appelle ou la politique du prix (favorable aux riches), ou la politique du ticket (qui assure un minimum aux pauvres).
"Les plus pauvres, et cela inclut les pauvres dans les sociétés prospères, seront les plus touchés" , par le biais du manque d’eau, du changement des espéces cultivées, par le biais du changement climatique auquel un certain nombre de personnes ne pourront s’adapter (lire : mourriront, tout simplement). Rien de bien nouveau, simplement qu’à chaque catastrophe humanitaires, les pauvres en font les frais…
Quand aux chefs d’entreprise en UE, leur discours est on ne peut plus clair : ils ne veulent rien faire, si les autres ne font rien, donc, comme il y aura toujours quelqu’un qui ne veut pas faire, il faut en conclure qu’ils ne feront rien, hors la contrainte.
Ils ont oublié que hors l’investissement, pas de salut, que l’investissement d’économie d’énergie a toujours été rentable, et est une condition de la vraie compétitivité.
Le protocole de Kyoto, n’est guère respecté, et pourtant, pour faire la moitié de cet objectif, il suffirait de remplacer les lampes à incandescence par des fluocompactes… Comme on le voit objectif titanesque… De plus, il faudrait en finir avec certaines âneries : on dit que les fluocompactes ne peuvent être allumés et éteintes fréquemment, qu’il faut les laisser allumés. Les compagnies d’électricité sortaient exactement le même argumentaire, il y a 50 ans : le coût de l’usure de la lampe à incandescence éteinte et allumée trop fréquemment dépassait, parait-il le coût de l’électricité consommée !
Intérêts des grands, égoïsme forcené des classes dirigeantes, intérêt des compagnies d’électricité, tout y est…
