Le Chili a eu une histoire mouvementée, une guerre sanglante avec ses voisins du nord, Pérou et Bolivie, durant la période 1879-1884, elle a pris Arica et iquique au Pérou, le débouché à la mer d’Iquique à antofagasta à la Bolivie, pour une zone trés désertique. Cette zone désertique à la particularité d’être trés riche en guano.
La production chilienne d’engrais naturelle, importante, n’a pas la place qu’elle avait au 19°siécle, de même que pour se trancher honnêtement la gorge pendant la grande guerre, les allemands (pour cause de blocus) durent avoir recours aux nitrates de l’industrie chimique.
A l’heure actuelle, c’est en effet l’industrie chimique qui produit la plupart des engrais utilisés en agriculture…
Son pricnipe est simple : NPK soit azote phosphore et carbonate de phosphore.
Avec ces découvertes, l’importance des gisements d’engrais naturels devient anecdotique.
Le Chili, dans un cadre énergétique plus tendu, redeviendrait un nouvel Eldorado du guano. En effet, les engrais proviennent essentiellement des ressources fossiles, et pour leur fabrication et pour leur transport. Le Chili, gagnerait évidemment au jackpot de l’épuisement des ressources pétroliéres et gaziéres grâce à ces ressources qui ne furent jamais véritablement et totalement exploité, fin 19°siécle le boum fut bref et intense, mais certains gisements répertoriés ne furent jamais mis en valeur.
Une exploitation plus intense des engrais naturels, freinerait sensiblement le recours aux fossiles. Et en cas d’épuisement plus ou moins rapide, le recours à ces ressources devient incontournable.
