Le trou d’air boursier à jusqu’à présent abosrbé 2300 milliards de liquidités en dollars "investis" en bourse. Cette chute des liquidités a entrainé une chute des prix : actions donc, mais aussi pétrole, cuivre, or et euro. La seule chose qui ait monté est le Yen, parce que le yen a abreuvé en liquidités gratuites (à 0, à 0.25 et 0.50 %)la planéte. les spéculateurs devant dénouer leurs positions ont dû vendre les positions pour rembourser du Yen. L’économie financière est quelque chose de fragile, sur
lequel rien ne peut être fondé.
Je citerai le discours de N. Sarkozy :
"On peut être européen convaincu et se demander pourquoi ce qu’on fait les japonais avec le Yen, nous ne pourrions le faire avec l’euro". Le problème principal est que la gestion du yen, comme beaucoup de monnaie est décorrélé complétement de l’économie réelle, qui elle faiblit.
Le "carry-trade " sur le yen était simple : on emprunte bas, à zero, 0.25 ou 0.50 pour prendre des positions beaucoup plus rémunératrices.
Non l’investissement, notamment énergétique n’ a pas besoin de cela. Il faut des capitaux pour le trés long terme, controler les dépenses et définir des priorités.
Quand on lit une rubrique "économie", que voit on ? Aujourd’hui 7 mars 2007 sur (censuré) 5 articles qui traitent de la bourse… sur 5…
Préparer l’avenir ou une retraite, c’est prendre du réel, les français l’avait (mal) compris, ils ont foncé sur l’immobilier qui est devenu horriblement cher. Si on veut améliorer son sort personnel, préparer à tout petit niveau sa retraite, il faut investir, réellement. Mais dans quoi me direz vous ? Les fonds de pension anglosaxons se sont ramassés depuis le début du siécle, mauvais. L’immobilier, trop cher, mauvais. Le renouvelable, bon. Vous ferez au moins les économies d’électricité et de chauffage et eau… c’est déjà ça.
A quand monsieur Sarkozy, un vrai programme d’investissement réel ?

