Les bulles se suivent, se ressemblent, s’aggravent et explosent, en faisant toujours, toujours plus de victimes.
La bulle immobilière avait vu doubler les prix, plus rarement multiplié par trois.
La bulle pétrolière et la bulle alimentaire, elles ont largement dépassé ce ratio.
Si pour la majorité des gens, au moins dans l’économie de tous les jours c’est une bonne nouvelle, car passer à une économie plus sobre et plus économe demande temps et argent, les dégâts seront au moins, aussi grave que ceux de la bulle immobilière, déjà considérables, et en beaucoup moins de temps.
11, 14 16 dollar de baisse pour le baril, on peut penser raisonnablement que la bulle pétrolière vient
d’éclater.
Il y a une double conséquence, d’abord un changement de mentalité.
Après un épisode pareil, c’est toute une génération qui vient d’intégrer les économies d’énergie et la nécessité d’être sobre.
C’est une leçon dure, sévère, mais qui devrait perdurer et même propulser la "société civile" dans une évolution que les hommes politiques, trop perméables aux lobbys énergétiques, n’ont pas voulus, jusqu’à maintenant impulser.
Enfin, s’il y a détente, il y aura des remontées, sans doute pas au même niveau, mais qui serviront de "piqures de rappels".
Enfin, il apparait que toute l’ingénierie financière n’a pas protégé l’économie réelle contre les dérives, mais les a accrus.
Enfin, on s’aperçoit que la rentabilité de certains secteurs économiques, est, sur long terme, très réduite.
Samedi 19 juillet 2008
Hors règlementation, ni le transport aérien, ni le transport par camion ne dégage de marges de rentabilité correct. Ce n’est pas nouveau.
