La Chine s’emballe, et la surchauffe fait flamber les prix.
Les prix de l’alimentation, le problème énergétique devient criant aussi.
Le prix du carburant, sous évalué fait que l’essence manque.
Un camionneur a été poignardé dans une file d’attente à une station.
L’inflation galope, la bourse flambe, l’agiotage va au delà de toute limite et de toute prudence.
La promotion d’un carrefour (les 5 litres d’huiles était vendus 39.9 Yuans au lieu de 51.4) a tourné à l’émeute et au drame. 3 personnes ont été tuées et 31 blessées.
L’énergie, et son corollaire, le prix de l’alimentation sont au centre de cette crise chinoise, très grave.
Dans ce cas là, on peut dire qu’il s’agit plus d’une crise de la rareté de l’énergie, car le gouvernement chinois bloque les prix.
Il compte bien les augmenter encore, mais en craint les effets politiques.
Finalement, les gouvernements de tous les pays sont dans la même m…élasse.
Croyant aux "mécanismes" du marché, il n’avaient pas prévus que ceux-ci puissent s’emballer très vite et très fort.
Or le contenu social de l’ énergie est très fort : le prix ne pénalise pas le riche, mais les "classes moyennes".
Le prix de l’énergie tient les mêmes fonctions que le prix du pain en 1788. Il entraine d’ailleurs le prix de l’alimentation.
Notre gouvernement nous parle de "révolution énergétique", mais il ne l’a pas pris dans le bon sens.
Le potentiel révolutionnaire des envolées des prix est évident.
