L’élément catalyseur de la crise immobilière est la crise pétrolière.
Le coup de balancier, causé par une baisse très forte des prix du pétrole, joint à une remontée encore plus forte, a pris en porte à faux les suburbians, d’autant plus fort que la baisse précédente leur avait fait renouveler leur parc automobile au profit de 4X4 et de pick-up, bien plus gourmands.
A cela se rajoute le problème de blocage des salaires, pour conduire tout droit les banlieues dans la crise.
Ce phénomène, surtout américain, à moindre degré européen, est lourd de conséquence.
Un bâti déphasé et zoné, sans activité souvent, dépendant d’un approvisionnement extérieur lourd, ne produisant rien à proximité, et tributaire de transports en commun longs et/ou défaillant.
Mais la crise s’annonce encore plus lourde pour les zones industrielles.
En effet, pour elles (trois fois plus de surface que le résidentiel), il n’y a pas de solutions.
Elles sont intégralement dépendantes du pétrole et des approvisionnements à flux tendus.
Les phénomènes de crise qui les guettent sont déjà perceptibles.
Difficultés de vente et/ou de location, cout élevé des loyers, et couts des transports en tout genre. Employés, fournisseurs, clients…
La charge et le montant du poste "transport" devient délirant, et se taille une part honorable des frais, pas aussi importantes que les salaires, mais qui devient significative.
Mais, que, elle, on paie sans rechigner et sans geindre.
la "fin des banlieues", touchera aussi l’industrie.
