Pour le Pentagone, le Mexique est un état au bord du collapsus, "rapid collapse" même.
Comme le Pakistan.
C’est d’ailleurs pire que la Pakistan, car le Mexique est quasi-considéré comme l’intérieur des Etats-unis même.
Le schéma est classique.
Une politique libérale qui ruine la société, doublée d’une monoculture pétrolière qui tend à devenir gazière, avant de disparaitre.
La dernière élection présidentielle, fut, de plus une pantalonnade, dirigée de Washington.
Les chiffres de l’insécurité et des morts violentes évoquent ceux d’une guerre (8000 ces deux dernières années).
Les deux trafics qui se croisent (drogue vers le nord, armes vers le sud) font détonner le cocktail.
Le trafic de drogue est devenue L’ACTIVITE, faute de mieux.
Les raids des gangs très puissamment armés se multiplient au delà de la frontière nord.
C’est pour les USA, un "front" vital, un des premiers partenaires commerciaux, le pays d’où sont originaires des millions de citoyens US et de résidents, par une politique d’immigration aussi débridée que sans cervelle.
Le Pentagone va s’en servir pour une justification de la militarisation croissante de la société US, sans doute avec son habituel succès -absolument nul-.
Il est clair qu’un pays aussi important, devenu foyer de troubles aux frontières des USA sonnerait aussi le glas de ce pays comme super puissance.
Il aurait certainement besoin de toute sa puissance militaire, ne serait ce que pour circonscrire les troubles. (la guerre derrière la porte)…
Mais il y a une différence significative désormais, entre le Mexique actuel et celui de Pancho Villa et d’Emiliano Zapata, la dernière période où le Mexique a implosé, c’est la différence de poids démographique. Il est désormais, multiplié par 4.
Samedi 10 janvier 2009
