Le lac Baïkal en Sibérie, et le lac Victoria ont les mêmes problèmes.
Ils sont, au fin de produire de l’électricité, surexploité, et tous les deux, baissent trop.
Réchauffement climatique et bouleversement climatique ne sont pas en cause. Les deux régions, africaines et russes, sont correctement arrosées, mais là aussi, on a atteint, une "courbe de hubbert" de l’électricité.
Et l’on n’arrive à produire plus, qu’en sacrifiant la ressource.
L’enjeu financier est conséquent dans les deux cas.
Chaque baisse d’un centimètre du lac Baïkal permet de produire 200 MW d’électricité, revendu a l’insatiable voisin chinois.
Seul la règlementation et le contrôle étatique ont empêché les responsables de traiter le Baïkal comme une vulgaire mare, ou une simple cuvette.
Bien sûr, cet appât du gain ne fait pas l’affaire de tout le monde, des pêcheurs d’abord, du trafic dans le cas du lac Victoria, ainsi que la prolifération de la jacinthe d’eau.
Mais en ce qui concerne les deux cas, la catastrophe écologique n’est pas encore vraiment là.
Elle pourrait être beaucoup plus sérieuse et massive par la destruction pure et simple des éco-systèmes des régions.
