La faim dans le monde est aussi un des sujets les plus désinformés qui soient.
On avait d’abord sous estimé de 400 millions le nombre de pauvres, ensuite la récente flambée des cours de toutes les denrées alimentaires n’a augmenté le nombre officiel de malnutris que de quelques dizaines de millions d’êtres humains, par politesse.
Le responsable ?
" les politiques agricoles des pays en développement ont été libéralisées et leurs structures d’appui au monde rural (vulgarisation, fourniture d’intrants, stockage et commercialisation, crédit, stabilisation des prix) ont été progressivement éliminées et ont laissé leurs petits agriculteurs sans défense face aux forces du marché international. "
C’est le marché, qui se retrouve, une fois dérégulé, très volatile.
27 Mars 2008, en une séance, le prix du riz progresse de 31 %.
20 septembre 2008, le plan de sauvetage Paulson provoque une flambée du maïs et du blé de 25 %.
Cette semaine, le cours du pétrole a aussi flambé.
Les fonds d’investissements contrôlent de 50 à 60 % du marché des céréales.
Pourtant, la situation, pourrait notablement évoluer.
La crise est tellement grave au niveau financier, que cela amène les hommes politiques dans la direction inverse des 30 dernières années, la règlementation.
Bien entendu, je vous rassure tout de suite, ce n’est pas parce que quelques centaines de millions de personnes ne mangeaient plus. On envisage une mesure drastique. Ne pourrons intervenir que ceux qui pourront prendre livraison des marchandises.
Mercredi 24 septembre 2008
