Un article intéressant paru dans "Le Figaro" sur l’énergie éolienne.
Peu de rentabilité, subventions de la collectivité, aberrations en tout genre.
Finalement ce qui est intéressant dans ce genre d’article, c’est que "Le FIgaro" redécouvre 2 siècles de capitalisme.
En effet, l’investisseur qui réussit à cause de son flair, de la loi de l’offre et de la demande, c’est une bouffonnerie sans nom.
A chaque "révolution industrielle", c’est l’intervention résolue d’un état qui trace la voie.
Qu’est ce que l’automobile, par exemple, si l’état laisse les routes à l’état primitif ?
Et l’éolien, pas plus que les autres énergies renouvelables, ou même les économies d’énergies n’échappent à la règle.
C’est l’état qui fixe, ou ne fixe pas, les évolutions.
S’il ne les fixe pas, c’est une immense stagnation sur l’état antérieur, et une modernisation qui peut prendre des siècles.
Les hommes des temps jadis n’étaient pas fermés au progrès, ils l’intégraient doucement.
Bien sûr, c’est beau un paysage. Mais qu’est ce qu’un paysage dont toute la population a fui ?
Et ce avant l’implantation de l’éolienne ?
On le voit bien aussi avec les économies d’énergie. Bien sûr il est possible de réduire fortement les consommations. Mais si on impulse pas le mouvement, par des subventions, si on ne règlemente pas, on arrivera à rien.
