Le fond ne semble pas atteint.
Février a vu disparaitre 697 000 emplois aux USA, 359 000 dans les services et 338 000 dans l’industrie.
Dans ce contexte, il serait fort étonnant de voir les ménages s’endetter, qui plus est pour l’automobile.
Celui-ci se met au diapason.
Il recule de 40 % à 685 000 unités et des poussières.
En rythme annuel, c’est 9.08 millions, contre 13.24 en 2008 et 16.5 en 2005…
En réalité, devant le mouvement de suppressions d’emplois, il n’ y a aucune chance que cela s’améliore. Les stocks de véhicules d’occasion à bas prix sont aussi pléthoriques, et en période d’incertitude économique, la voiture pas chère et fiable à mille dollar se verra privilégiée par tous et non plus seulement par les immigrés mexicains.
Après, on tombe dans un cercle vicieux à la nipponne :
"45% des jeunes de 24 ans sont des intérimaires. Une étude montre que seulement 25% des jeunes dans la vingtaine veulent une automobile. Et la phrase qui m’a sidéré : "“I’m not interested in big spending,” (merci à anonymous56) "
Les jeunes générations se voient très bien vivre sans.
Une génération aura découvert l’automobile, une autre l’aura généralisée, avec une, deux ou trois à la maison, et la dernière l’aura désacralisée et remis à sa place : un gouffre financier.
Que veulent les jeunes ? "I just want a humble life. ". une vie humble, ou une vie simple ?
Sans fioriture et sans tralala. La précarité, marquée sur une génération, l’aura formatée. Pas dans le sens voulu par les excellences. le bonheur est dans le pré, dit on.
Mercredi 4 Mars 2009
