Pour l’occident et les anglo-saxons, le Soudan est une question depuis le 19°siècle.
Etat problématique, il s’est construit dans la continuité du Mahdi, mais il pouvait être toléré, tant qu’il n’était rien.
Le problème du Darfour, c’est qu’il est riche en pétrole, on en espère des gisements digne de l’Arabie Saoudite.
Donc, ce régime, à peine toléré, infréquentable, devient indésirable.
Que la guerre au Darfour soit cruelle, nul n’en doute, mais la cruauté est souvent des deux côtés.
On retrouve ici tous les ingrédients utilisés ailleurs : séparer grain et ivraie, c’est à dire, "Soudan utile" (et pétrolier), du reste (à balkaniser), de préférence le reste, en plusieurs morceaux.
C’est ce qui est tenté en Bolivie, au Vénézuela, qui a été fait au Canada, dans le cadre du fédéralisme, avec un égoïsme Albertiste bien ancré, jusqu’à ce que le déclin des ressources commence à se faire sentir.
Vu d’Afrique, d’Asie et d’ailleurs, la pantalonnade du mandat d’arrêt du tribunal international contre Omar El Bachir est un prétexte d’une mauvaise foi proverbiale.
Les droits de l’homme des occidentaux, s’identifient à leur rapacité sur les ressources naturelles, et à une tartufferie.
Dimanche 8 %ars 2009.
