De pétrole. Pour la première fois depuis 10 ans, la production de pétrole russe va baisser, et apparemment "la période de croissance intense de la production de pétrole est terminée". Le gouvernement russe reconnait un plateau, et les "experts" (vous savez, les bavards bien payés pour raconter des couillonnades et qui se trompent tout le temps), eux, tablaient sur 1.5 millions de barils/jour supplémentaires pour 2012.
Sous investissement, mais aussi et surtout épuisement géologique sont les responsables.
Mais, la baisse de production ne touchera guère le pays. En effet, ce genre d’annonces fera ressortir deux choses : la fin du "marché", et la puissance supplémentaire qui sera donnée aux producteurs par les réductions de productions.
En effet, désormais, la livraison dépendra plus du jeu de puissance et d’inféodations, que d’une décision économique. Le prix sera le même, mais le producteur choisira qui il livre.
Quand aux soi-disant "besoin" du savoir faire des compagnies occidentales, c’est du fantasme. En effet, la plupart des états leurs réservent DEJA leurs gisements les plus difficiles, se réservant les plus simples à exploiter…
Pour leonid Fedun : " il pensait que la production pétrolière d’environ 10 millions de barils par jour atteinte l’année dernière serait le niveau le plus élevé qu’il pourrait voir « de son vivant » ".
Après beaucoup d’autres, la Russie vient d’entrer dans le cmub des pays ayant atteint le pic-oil.
D’ailleurs, cette années, les pays ne l’ayant pas atteint sont plus l’exception que la règle.
Peut être, l’exploitation de l’océan arctique permettra à la Russie de connaitre un deuxième renouveau, mais techniquement, rien n’est moins sûr.
