Il y a deux choses incompatibles, ce sont les investissements et les dividendes.
Surtout quand les dividendes sont sacrés et intouchables, et que la première chose qu’on sacrifie, finalement, encore avant les salaires, ce sont les études, les prospectives et les investissements.
On préfère recycler ce qui existe, ça coûte moins cher dans l’immédiat, mais beaucoup plus dans l’avenir.
Les constructeurs automobiles sont tous dans la M…ouise.
Normal, comme des tristes clones, ils ont tous menés, la même politique.
D’un conformisme farouche, les dirigeants sont interchangeables. Ils peuvent passer de l’un à l’autre, sans défriser, preuve de leur absence totale de compétence.
" Les dividendes de Renault permettraient de financer une masse salariale annuelle de 30.000 salariés. "
Bien entendu, il faut mettre en balance les 4900 emplois que l’entreprise est "contrainte" de supprimer.
Si l’entreprise est en difficulté, c’est la distribution -facultative- de dividendes qui doit en faire les frais.
Si elle ne l’est pas, comment expliquer le licenciement ?
De même, le piétinement de la productivité, la moindre diffusion du progrès technique est du à cet "archaïsme du coupon", qui veut que le plus inutile de la chaine, soit servi en premier.
Bien entendu, les constructeurs en appellent au portefeuille de l’état pour regarnir le leur.
Il faut les jauger et juger à l’aulne de leur capacité intrinsèque : le néant.
En effet, comme dirait Wladimir, il y a une chose que l’état ne garantit pas, c’est le bénéfice.
Samedi 27 décembre 2008.
